Sentiments passés, vous qui preniez tant de place, dans cette tête tourmentée, il n'y a que vous qui ayez la cruauté de m'enchainée maintenant, à cette vie d'ésseulé, où le fou ne voit sa redemption, que dans les kelkes regards furtifs de passantes, mais chaque oeil qui se referme, est autant de souffrance, qu'un éclair venu du ciel. Jadis vous peignez en mon âme, le visage de celle, qui fut non pas tout à moi mais tout, pour moi.Elle avait ces lignes gracieuses, que les poètes rêvent en vers, que je chérissais de mes yeux sans perçer le mystere de cette grace comme le fidele priant son Saint.
Trahis par la chere, ses yeux ne cherchèrent aucun recoin où se cacher, ils regardaient fixe cette tristesse, qui laissait peu à peu aparaitre une haine. La traitresse cachait son jeu dans une arme, derriere les plis dune robe froide.Le pistolet lever devant moi, je ne voyais plus ke le trou noir du canon, ce dernier long couloir vers la mort.
Sortant enfin de son arme, la balle mit un terme à toutes ces larmes. La pluie me réveilla doucement, dans cette rue d'un autre enfer.