• Route Sixty-Six



     

    Le désert, une route, une fille sous un panneau, route sixty-six.
    Avec son sac entre les mains, le jean en short d'où pendent quelques fils blancs, elle regarde la route, les yeux presque fermés. La chaleur l'écrasant, elle s'assoit adossée au panneau, baisse la tete trop lourde de souvenirs, puis des larmes pour l'apaiser. Elle ne quittait personne, sinon celle qu'elle était devenue au fil des années: résignée à l'éternelle absence de l'être cher.Un matin commme les autres, elle se leva, pris à peine un café et pour le repas du midi une pomme, puis s'en alla répéter le schéma de cette vie, qui n'en était plus une. Le soir, elle poussa la porte, ainsi que les publicité glissées à travers la fente de la porte. Sans trop regarder elle prit le tas et le jeta dans la poubelle. Mais au moment de refermer la poubelle elle remarqua une envelloppe blanche.La premiere lettre depuis trop longtemps.Elle l'ouvrit et la lu aussi lentement que l'on savoure une glace.Les derniers mots et la fatigue eurent raison de ses nerfs.Elle se coucha, remonta la couverture, ferma les yeux, humides, et chose rare, sourit.
    Ses rêves cette nuit là, l'enmenèrent parmi ses souvenirs. Ils n'avaient que vingt ans et voyaient déja la vie sous un son plus beau jour. Les événements en décidèrent autrement, pour celle qu'il aime et pour tous les autres, il devait partir, laissant pour un temps derrière lui, ce jour rêveur.Cinq mois plus tard, il était mort dans une lettre pleine d'éloges.Le lendemain, elle but son café devant une carte, s'arretant sur les moindre virages de la route 66. Une fois la route vue et revue, elle planifia sa journée pour préparer son départ. Le soir elle relut la lettre encore plusieurs fois avant de se coucher. Une semaine plus tard elle se décida à partir. Elle marcha jusqu'à la sortie de la ville et fit du stop pour arriver à la route 66. Maintenant qu'elle y pense, c'est un peu son seul vrai grand voyage, qu'elle ait jamais organisée.
    Enfin une camionnette bleue s'arreta, le chauffeur etait assez agé pour etre son père.
    -Vous allez où comme ca, demanda le chauffeur un peu intrigué
    -Rejoindre quelqu'un que je croyais perdu, une sorte de fantome
    -Tiens, moi aussi, depuis le temps qu'on me la prise, ma ptite fille, vous montez?
    -Oui, merci beaucoup, repondit elle soulager de ne plus continuer à marcher.
    L'air était agréable, ils échangèrent leurs histoires, pourquoi ils prennaient cette route, se sentaient moins seuls, plus légers.
    La route du paradis est jonchée d'âmes seules et égarées. Route sixty-six...

    Au piano Hugh Laurie-Hymn to freedom

  • Commentaires

    1
    Dimanche 29 Avril 2007 à 14:54
    héhé
    haaaa ba le voila enfin ce texte, jme rapelle que jl'avais trouvé dans le grenier en Corse " mais c koi ça o_O ??" bisous ma titine
    2
    Dimanche 29 Avril 2007 à 15:07
    ba oui
    lol il a fallu le remnier un peu ! bisoux titine!
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